En terrase

Tu es courageuse, avouais-je. Je n'aurais jamais eu le cran de dire bonjour à une inconnue. Surtout une inconnue comme moi, entrain de fixer les passants... Comme une folle !

Je riais discrètement.

Tu es arrivée qand à N-Y ?

Tu ne connais personne de ton ancienne école, des loisirs ? fis-je curieuse.

Comment est-ce possible d'être comme moi ? N'avoir aucun lien avec des personnes de la ma ville natale ?

Ah, soufflais-je. Les mères, fis-je soudainement énervée.

Me souvenir de ma mère était décidemment toujorus aussi énervant...

Oulàà, tu risques d'être déçue. Pire tu peux rarement faire mieux.

Mère indigne !

Elle m'a mis au monde, a trompé son mari avec des inconus... Mais est tout de même tombé enceinte de son mari, neuf' mois plus tard elle a mis au monde mes deux petites soeurs, elles sont tous pour moi. Elle ne sait jamais occupé de mes soeurs, ne leur à jamais fait un seul bisou, même pas changé la couche ou en avoir mis une au lit. Une fois expédié en dehors de son corps elle ne les a jamais touché... Mon père est PDG, autrement dit il n'était jamais à la maison. Le mari parfait, jamais là mais bourré de frique... Les inconnues de ma mère ont défilés dans sa chambre, tous les soirs un différents... Je n'ai jamais vu deux fois le même, a peu près comme les nounous... A mes 5ans il m'arrivait de garder plusieurs jours mes soeurs de 2ans. On mangeait ce qui trainait, on s'en foutait. On était heureuse toute les trois. Tu n'a jamais rêvé quand tu été petit que ton poupon prenne vit ? Qu'il se mette à te caliner, à te faire des bisou, qu'il te les rende ?

Je poussais un soupir, elle me regardait les yeux écarquillés.

J'en avais deux, nous étions très lier. J'étais leur mère, leur seul parent stable, celui qui prenait soin d'elle alors que je n'avais que 5 ans, 5ans, répétais-je exaspérée. Ma mère a pris l'habitude de déposer à manger toute les semaines, elle passait au moins une fois, après mes 14ans elle déposait de l'argent... Mais le pire c'est que tout le monde nous connaissez, nous étions les filles de cette femme qui avait couché avec tous les hommes environnant. Toutes nos amies finissaient par nous haïr parce que notre sal*pe de mère avait couché avec leurs pères...

Je repris ma respiration & me calmais.

Désolée, ce n'est pas un sujet a abordée, fis-je génée.

Merci, désolée d'étaler le côté misérable de ma vie, souriais-je.

Ah, souriais-je. Je te suis alors.

Je sortis mon porte monnaie & posais l'argent sur la table. En rangeant mon porte monnaie, je me levais & la suivais.

J'arrivais au café avec Lena. Nous nous installions à une table un peu à l'écard pour pouvoir discuter tranquilement. Alors, je t'offre quoi ? souriais-je.

Une adepte de l'alcool fort, souriais-je. Une vodka et un wisky, demandais-je au serveur.

Petit alcool ?! Un nouveau mot je suppose... riais-je. Le serveur nous apporta nos verres. Alors, que devais-tu m'apprendre sur toi ? Je veux tout savoir... souriais-je en buvant une gorgée.

Hum...rien! Enfin ma vie ne te regarde en rien, je disais juste ça pour que tu me parles et que tu acceptes de me payer un verre!fis-je avec un grand sourire...
Et moi j'ai des choses à savoir de toi?

Au moins ça a le mérite d'être clair, riais-je. En en ce qui concerne ma vie... rien de bien passionnant. Enfin, rien que tu n'as besoin de savoir...

Hum... Et bien, pose moi des questions, tu verras si je te répond, souriais-je mystérieux en buvant une autre gorgée.